3 filles et 1 mission : découvrir leurs régions (été 2022)

Geneviève Clavet Roy
Geneviève Clavet Roy Tourisme Région de Thetford
Rédigé le 9 juin 2022

Nous sommes 3 filles de tourisme. Notre mission est de vous faire découvrir nos régions. Suivez-nous dans des escapades inspirantes dans la région de Thetford, dans Lotbinière et dans la Beauce!

Ha les vacances! Quelles merveilles! Ce moment où enfin on peut se permettre de décrocher, de relaxer et de prendre du temps pour soi. C’est aussi le moment de se planifier quelques sorties pour vivre des expériences, enrichir notre bagage de vie, essayer de nouvelles choses, découvrir des coins de pays ou des activités inusités. Vous voulez un bon truc pour vos prochaines vacances? Choisissez au moins trois activités à faire, pour une journée, puis laissez votre navigateur vous conduire au travers les routes régionales. Non seulement vous vivrez les activités que vous avez choisies, mais votre route sera aussi l’occasion de découvrir des coins de pays insoupçonnés!

C'est un peu ce que j'ai fait le 2 juin dernier. J'étais en compagnie de Pascale Lemay de Tourisme Lotbinière  et de Karen Montembeault de Destination Beauce . Chacune d'entre nous a fait découvrir aux deux autres un attrait de son secteur. Voici donc mon résumé de notre journée sous le soleil! (Vous trouverez un lien vers le blogue de Pascale et de Karen au bas de la page). Bonne lecture!

Espace muséal extérieur de sculptures Beauce Art 

Saint-Georges-de-Beauce

Nous commençons notre journée en Beauce! Je rejoins Karen et Pascale en face de l'Espace muséal extérieur de sculptures Beauce Art.

Le choix de cet attrait par Karen n'est pas étranger au fait qu'en ce mois de juin 2022 se déroule la 8e édition de l'International de la sculpture. Cet événement convie des artistes sculpteurs de partout à travers le monde. Les oeuvres créées devant public pendant les trois semaines de l'événement sont ensuite léguées à la ville de Saint-Georges pour créer cet espace muséal extérieur, un concept unique au Québec, même au Canada. Le parcours permanent d’œuvres publiques peut ensuite être visité à tout moment. 

Pour notre visite, nous sommes guidées par la vice-présidente de Beauce Art, madame Rachel Aubé. Elle nous conduit sur la piste cyclable bordée de lilas puis vers l'une des passerelles réservées aux vélos et aux piétons qui traversent vers l'Île Pozer, sur la rivière Chaudière. Beaucoup des sculptures sont installées sur l'île.

Madame Aubé nous conduit au travers du musée à ciel ouvert sur l'Île Pozer. Après cette huitième édition, ce seront 85 œuvres qui seront installées sur l’île et dans les rues de Saint-Georges. L’organisation de Beauce Art prévoie qu’à terme, une centaine d’œuvres composeront les parcours.

Chacune des œuvres est unique, faite de matériaux durables tels que la pierre et le métal. La création de ces sculptures d'envergure respecte à chaque édition une thématique précise. Pour comprendre la vision que l’artiste propose de la thématique, une description accompagne la sculpture.

Rachel Aubé est une enseignante de mathématique retraitée qui investit du temps à la bonne marche du symposium. Elle n'est d'ailleurs pas la seule bénévole qui veille au grain! De magnifiques aménagements floraux agrémentent le site, tous entretenus par des bénévoles dévoués. 

Nous marcherons ainsi quelques kilomètres, croisant familles, groupes d'amis et cyclistes. L'endroit inspire le calme et la contemplation.

Nous nous rendons ainsi à l'autre extrémité de l'île, où nous retraversons la rivière pour revenir vers notre point de départ, là où nous attendaient les artistes en cours de création.

Pour faire partie du symposiums de sculptures, les artistes soumettent un dossier de candidature dans les mois précédant l'événement. Cette année par exemple, plus de 200 candidatures ont été déposées, dont 85% proviennent de l'international, et seule une dizaine d'entre elles ont été choisies. Chine, Ukraine, Monténegro sont quelques-uns des pays représentés.

Les parcours de Beauce Art sont accessibles à l'année, et ce, gratuitement. Trouvez l'info à BeauceArt.com

Les Vélorails 

Beaulac-Garthby

Après cette marche, nous quittons vers la région de Thetford. J'avais choisi de faire vivre à Karen et Pascale une expérience touristique inédite! Nous nous dirigions vers Beaulac-Garthby pour vivre l'expérience du Vélorail.

Le départ des Vélorails se trouve au parc Bellerive, un joyau de la municipalité aux abords du lac Aylmer avec quai, sentier, jeux pour enfants, casse-croûte et espace pour pique-niquer. 

Nous avions rendez-vous avec Monique Lamontagne et Serge Latreille, bénévoles de l'organisation. On rencontre aussi Annick Racicot qui aura la gentillesse de nous accompagner pour la balade. Effectivement, le vélorail se pratique obligatoirement à deux! Il s'agit en fait d'un petit véhicule qui peut se déplacer sur la voie ferrée. Il est formé de deux vélos déposés sur les rails (d'où le nom) et fixés à une plateforme. Cette plateforme sert à la stabilité de l'ensemble et on y a ajouté une banquette pour accueillir les enfants ou les petites personnes qui ne peuvent pédaler. Le tout est facile à manoeuvrer, mais le poids du véhicule justifie la présence de deux pédaleurs. C'est donc une façon originale de faire une balade à la campagne, aux abord du lac Aylmer, en couple ou en famille.

Annick a été engagée par l'organisation pour accueillir les visiteurs et leur expliquer la procédure : la sécurité, le trajet, mais aussi la façon de tourner le vélorail. Effectivement, on utilise l'ancienne voie ferrée, mais on ne veut pas se rendre à Sherbrooke! Il faut donc tourner le véhicule pour revenir sur nos pas.

Une dizaine de vélorails sont disponibles pour les balades. Pour des raisons évidentes, les heures de départ sont à heures fixes. Les groupes se suivent à queue leu leu, et tous se retournent en même temps! Trois trajets sont possibles : 10 km vers Disraeli ou 10 km vers Weedon, puis 18 km vers Weedon. Le trajet vers Disraeli débute par un boisé, puis on traverse des champs et, finalement, on longe le Lac Aylmer. Au 5e km, on revient vers le point de départ. Vers Weedon, on longe le lac Aylmer au début de la balade puis la voie entre dans un boisé. Soit on retourne au 5e kilomètre, soit on continue jusqu'à la fromagerie Les P’tits Plaisirs au 9e kilomètre, puis on revient après une pause de 15 minutes. Il est indispensable de réserver son départ. 

​L'idée de mettre en place ce produit touristique est née lors d'un voyage en Europe. En effet, une résidente de la région a découvert là-bas un concept similaire : un chariot de voie ferrée, à roues d'acier, est propulsé sur les rails grâce à un pédalier actionné par le participant. De retour au pays, elle a parlé de ce projet à deux hommes habiles de leur main, dont monsieur Serge Latreille. Mais au lieu de transformer un chariot en vélo, ils choisirent de transformer des vélos en véhicule. Le premier prototype a été créée à l'été 2011. Puis dès cet automne-là, le public a pu essayer le premier vélorail québécois. Beaucoup d'améliorations ont été apportées depuis, mais à ce jour, les vélorails de Beaulac-Garthby sont les seuls du genre en Amérique du Nord. 

Trouvez les infos à lesvelorails.com

La Vallée Bleue

Val Alain

Après notre balade en vélorail, on se dirige vers Val-Alain, pour découvrir l'attrait de Lotbinière que Pascale avait choisi pour notre tournée. Un peu plus d’une heure de route plus tard, nous arrivons à la distillerie Vallée Bleue. Nous avons cette fois rendez-vous avec la co-propriétaire, Mysa Payeur. Elle nous fait faire un tour motorisé de l’immense domaine. Elle nous explique qu’elle et son conjoint, aidé de leurs cinq enfants, ont planté 25 000 plants de bleuets et 10 000 de cassis. Un peu de camerises et de canneberges complètent les cultures du couple. Leurs efforts ont débuté en 2002 avec l’achat de la propriété, puis, au fil des années, se sont ajoutés des aménagements sur le site pour agrémenter les familles qui viennent s’adonner à l’autocueillette de bleuets, comme un espace pique-nique et une mini-ferme d’animaux avec mouton et poule.

Les fruits sont disponibles à l’autocueillette, mais un suivi rigoureux est nécessaire, puisqu’il doit rester une quantité substantielle pour distiller les alcools. Pour ce faire, les fruits sont entièrement cueillis en une seule fois par un cueilleur mécanique dédié à cette tâche, fin juillet, début août.

Le bâtiment d’accueil est certainement ce qui se remarque le plus, avec la boutique, la magnifique terrasse, et, le plus important, l’espace où le couple réalise leur mission de produire des alcools d’une qualité exceptionnelle à partir de leurs petits fruits. Leur distillateur de Pologne leur permet de produire un alcool doux et raffiné.

Après notre tournée, nous sommes invitées à la boutique pour rencontrer la fille aîné du couple : Laya Boissonneau. Elle nous fait déguster un échantillon de chacun des produits créés par la Vallée Bleue, dont plusieurs ont gagné des prix nationaux : vin et « parto » de bleuets, liqueur de bleuets, de canneberge et de cassis, puis gin, brandy, vodka et eau de vie. Le côté sucré du Parto et des liqueurs de bleuets gagnent mon vote!

Ensuite, nous avons droit à la création de cocktail, magnifique tant pour les yeux que pour les papilles, et nous les dégustons sur la terrasse donnant vue sur le domaine. D’ailleurs, il est possible de louer ces espaces pour vos événements de groupe! Parmi les autres services offerts, mentionnons la vente de porc et de boeuf, l’opération d’un foodtruck, les produits d’érables, et même des chandelles parfumés qui suivent les saisons, au même titre que les gin colorés de la Distillerie Bleue, qui suivent aussi les saisons : printemps, fin des récoltes, Noël, etc.

Bref, une visite à la Distillerie Valée Bleue, c’est un plaisir pour tous les sens! Trouvez l’info à lavalleebleue.net

 

 

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