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3 girls and 1 mission: discover their regions!

Geneviève Clavet Roy
Geneviève Clavet Roy Tourisme Région de Thetford
Written on October 25, 2021

We are three girls working in tourism. Our mission is to help you discover our regions. Follow us on inspiring getaways in the Thetford region, in Lotbinière and in Beauce!

Bonjour! Je suis Geneviève Clavet Roy de Tourisme Région de Thetford. Je vous emmène découvrir dans ce blogue des attraits où vous pourriez passer un bon moment lors de votre prochain séjour.

Pour ces blogues, je suis en compagnie de Pascale de Tourisme Lotbinière et de Karen de Destination Beauce. Chacune d'entre nous a à choisir un attrait de son secteur pour le faire découvrir aux deux autres (vous trouverez un lien vers leur blogue au bas de la page). J'ai l’honneur d'accueillir les filles en premier et j'ai choisi de leur faire découvrir le Centre historique de la Mine King .

La dynamique Laurie nous accueille dans le chevalement du centre historique de la mine King et nous fait vivre une version accélérée (grosse journée de visites oblige) des trois bâtiments du site, incluant l’exposition souterraine.

Pascale et Karen sont impressionnées et auraient des dizaines de questions à poser pour en apprendre plus sur le site et sur l’histoire intrigante des premiers habitants de la région, des mineurs, du travail sous terre, des forgerons, du hoistman, des déménagements, de la couleur turquoise, des réserves d’amiante, du sauvetage minier, de l’odeur particulière de la salle des treuils et tellement d’autres encore! Il faudra revenir passer une journée complète pour tout savoir!

On se dirige ensuite vers le musée où Laurie nous guide dans l’exposition permanente. À Minéro Musée de Thetford , c’est plutôt l’angle scientifique qui est abordé : on en apprend plus sur le côté scientifique du minerai, la propriété ignifuge et son utilité, la géologie particulière du territoire, la fibre de chrysotile, les différents types d’amiante dans le monde, etc. L’angle socio-culturel est aussi expliqué : l’arrivée des premiers habitants, le développement du noyau urbain autour de la mine, l’affliction liée aux déménagements de quartiers. On y apprend aussi pourquoi on avait l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés fin 1800 début 1900. La faute à l’amiante? Même pas! Ou plutôt de façon indirecte : la mine et ses travailleurs étant arrivés en premier, aucune instance municipale n’est là pour coordonner les services tels que l’eau potable, les égouts, etc. La maladie est donc courante. Heureusement, on y apprend aussi que les services de santé se sont installés grâce à des communautés religieuses, photos et maquette à l’appui. Dire que j’ai moi-même guidé au musée pendant un moment, et malgré tout, j’apprends des choses chaque fois que je viens visiter cette exposition!

Nous avons terminé cette visite par les incontournables visite minières grâce aux casques de réalité virtuelle, technologie magnifique en cette période où les mines ne sont pas accessibles au public.

Pour dîner, nous nous somme dirigées dans le secteur de Lotbinière. Pascale avait choisi de nous emmener dans l’un des plus beaux villages du Québec pour nous faire découvrir une charmante crêperie qui se spécialise en crêpes bretonnes : la Crêperie du Côté de Chez Swan . On remarque en arrivant la chaleur du lieu, sans prétention et tout en simplicité. Bien que nous soyons un jeudi d’octobre pluvieux, la place est joyeusement remplie!

La Crêperie du Côté de Chez Swan a non seulement un menu délectable mais aussi une propriétaire apaisante qui a pris la peine de venir s’asseoir à notre table pour discuter.

Michèle est originaire de France, plus précisément de la Bretagne. Elle est arrivée la première fois au Québec en 1984. Elle est tombée en amour avec le coin. Elle a voulu s’y établir, mais sa formation de thérapeute n’étant pas reconnue au Québec, elle devait, pour émigrer, obtenir un nouveau diplôme d’une formation reconnue. De retour en France, elle a eu l’idée de suivre une formation de crêpière et y a travailler 9 mois avant de tenter sa chance au Québec. Heureusement pour nous, son plan a fonctionné. De quelques crêpes cuisinées pour les amis et les voisins, elle a été appelée à offrir ses crêpes dans différents festivals au Québec. C’est finalement à St-Antoine de Tilly qu’elle a ouvert son premier restaurant, dans sa propre maison. La popularité de son petit restaurant l’a amenée à devoir agrandir sa place d’affaire. C’est en compagnie de sa fille et de son gendre qu’elle a cherché un endroit propice, avant de finalement dénicher le lieu parfait, soit une ancienne grange transformée en atelier qui se trouvait  à quelques rues de son premier restaurant! Ce lieu revêt une signification bien particulière pour Michèle, car de nombreux hasard l’ont amenée à faire de cette jolie grange rouge chargée d’histoire l’un des restaurants les plus authentiques, réconfortants et chaleureux qu’il est possible de rencontrer. Comme le dit Michèle : « Nous avons créé une espèce de bulle, un monde à part, où il fait bon se déposer. »

La proximité du fleuve et de la Route des Navigateurs se fait sentir dans l’ambiance chaleureuse à l’intérieur du restaurant : l’eau, la grève, le voile, la plage, les couleurs crème et bleu sont omniprésents. Les poutres peintes de l’ancienne grange nous feraient presque croire quelles craquent telles les pièces d’un ancien navire en proie à l’assaut des vagues.

Le menu offre un très grande variété de crêpes repas, ainsi que de crêpes desserts. Les aliments sont souvent choisis en fonction de ce que les producteurs locaux offrent. La cuisinière fait ses crêpes à deux pas des tables : impossible de douter de la fraicheur et de l’authenticité des produits du terroir utilisés.

La simplicité et le bon goût sont à l’honneur! Mon choix s’est arrêté sur une crêpe repas au porc effiloché et gouda dont la promesse a été tenue : ça goûtait le ciel! Pour dessert, nous avons partagé une crêpe aux pommes et sirop d’érable. Ces authentiques crêpes bretonnes sont grandes et fines, croustillantes sur les bords, tendres au milieu : quelles délices! Et que dire de leur hommage à l’automne : le latté à la citrouille, une recette maison combinant purée de citrouille, sirop d'érable et épices secrètes. Divinement réconfortant!

La crêperie est aussi un lieu de rassemblement pour la consommation de bières artsanales : les bières spéciales Chez Swan sont offertes aux visiteurs, en plus bière de brasseurs invités.

La Crêperie du Côté de chez Swan, un arrêt incontournable dans Lotbinière.

Le trajet en après-midi a été magnifique. On a longé le fleuve, puis la Route de la Beauce entourée de couleurs d’automne, certes en déclin mais encore harmonieuses. On se dirigeait vers Saint-Elzéar, en plein coeur de la Beauce.

Karen nous emmenait découvrir le Verger à Ti-Paul.

À notre arrivée à Saint-Elzéar, le brouillard s’était invité et la pluie battante nous a forcées à entrer en vitesse à l’intérieur de la boutique. Nous n’avons pas eu le temps de nous attarder aux pommiers et à tout l’attirail déployé pour plaire aux petites familles. Qu’à cela ne tienne! Ce sera pour une prochaine. En revanche, nous avons pu rencontrer la charmante propriétaire Josiane, bien à l’abri à l’intérieur.

Véritable boule d’énergie, on arrive très facilement à comprendre comment ce bout de femme et son conjoint ont tant développé l’entreprise depuis son rachat il y a cinq ans. La description de la page Facebook du verger en dit long : « Cidrerie, tarterie, verger. Bistro et boutique. Fumoir et queue de castor. Fermette, jeu gonflable, petit train, labyrinthe dans champ de maïs, etc. Framboise, bleuet, maïs, pomme, poire et citrouille à cueillir! ». Effectivement, le verger à ti-Paul, c’est bien plus que de l’autocueillette : c’est une véritable entreprise agrotouristique qui vend non seulement des produits de la pomme transformés, mais surtout du cidre élaboré sur place.

Il y a tant de choix de cidres que nous avons opté pour une palette de dégustation de façon à avoir le meilleur aperçu du produit. En préparant nos palettes, Josiane nous expliquait allégrement les origines de son projet, les hauts et les bas rencontrés, le plaisir ressenti avec ses employés, tant dans le verger que dans la boutique et la cidrerie, le tout, sans renverser une goutte ou se tromper dans les commandes!

Je tiens à souligner ici l’originalité des noms des cidres, qui reflètent bien l’ambiance générale et le dynamisme du lieu. Par exemple, le tout premier cidre qu’a pressé le couple s’appelle L’Heure est grave. On comprend ici toute la subtilité et l’émotion qui entoure cette expérience. On aurait pu l’appeler Ça passe ou ça casse! Rassurez-vous, ça passe haut la main! Les 4 cidres dégustés étaient impeccables! J’en ai même ramené à la maison!

Je m’en voudrais de passer sous silence l’atmosphère de l’espace bistro et de la boutique. Le bois est omniprésent; qu’on aime ou pas, le naturel du bois confère automatiquement de la chaleur à un lieu. Des étagères et des tables sont faites de tonnelles. L’éclairage est doux. Un immense moulin décore la boutique et sert de présentoir original. Au lieu d’un terne plexi glace pour protéger les employés, Josiane a opté pour une ancienne fenêtre à carreaux suspendue au-dessus du comptoir. Finalement, de petites pensées écrites et des décorations suspendues un peu partout font sourire et permettent d’attendre son tour quand on passe à la boutique acheter ses provisions agro-touristiques. Faites-comme moi, et gâtez vos papilles avec les produits incontournables du Verger à Ti-Paul en Beauce!

Curieux de vivre l'aventure, mais sous un autre regard?

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